Annick PETERS-CUSTOT

Ancienne élève de l’École normale supérieure de Paris (Ulm), agrégée d’histoire et docteure de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Annick Peters-Custot est professeure d’histoire du Moyen Âge à l’université de Nantes depuis 2014. Elle est spécialiste de l’Italie méridionale byzantine, normande et souabe (ixe-xiiie s.), du monachisme italo-grec et des contacts entre l’Occident latin et le monde byzantin entre le viiie et le xve siècle. Elle coordonne le programme Imperialiter (École française de Rome/Casa de Velázquez/CRHIA/Collège de France) qui étudie l’impérialité des royaumes médiévaux et modernes : https://www.efrome.it/imperialiter.html.

Elle a publié notamment : Les Grecs de l’Italie méridionale post-byzantine. Une acculturation en douceur (ixe-xive siècles), Rome, Collection de l’École française de Rome, 420, 2009 ; Bruno en Calabre. Histoire d’une fondation monastique dans l’Italie normande : S. Maria de Turri et S. Stefano del Bosco, Rome, Collection de l’École française de Rome, 489, 2014.

Elle a dirigé la publication, avec Jean-Marie Martin et Vivien Prigent, des quatre volumes de L’héritage byzantin en Italie, viiie-xiie siècles (Collection de l’École française de Rome n°449, 461, 510 et 531, 2011-2017) et édité, avec Olivier Delouis et Maria Mossakowska-Gaubert, Les mobilités monastiques en Orient et en Occident, de l’Antiquité tardive au Moyen Âge (ive-xve siècles), Rome, Collection de l’École française de Rome, n°558, 2019. Elle a également dirigé, avec Camille Rouxpetel et Bernadette Cabouret La réception des Pères grecs dans l’Italie médiévale, aux éditions du Cerf (co-édition MOM-Lyon), 2020 ; avec Y. Lignereux, A. Messaoudi et J. Wilgaux, Ethno-géopolitique des empires. De l’Antiquité au monde contemporain, Presses universitaires de Rennes, Enquêtes et documents n°70, 2021 ; with Fulvio Delle Donne, Le souverain et l’Église / Il sovrano e la Chiesa, Imperialiter vol. 1, Basilicata University Press, 2022, disponible en ligne : https ://web.unibas.it/bup/omp/index.php/bup/catalog/book/978-88-31309-16-5

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Le Lion de l’Arsenal de Venise, symbole de ce commerce politique qui envisage la guerre et la prédation comme moyen de développement commercial : ce lion provient du port du Pirée, en Grèce d’où il a été rapporté en 1687 par Francesco Morosini, futur doge. Le lion a été sculpté vers 360 av. J.-C., et il porte sur les épaules et les flancs de longues inscriptions runiques qui serpentent, et qui ont été gravées par des Vikings dans la seconde moitié du XIe siècle, probablement des mercenaires au service de l’
Le Lion de l’Arsenal de Venise, symbole de ce commerce politique qui envisage la guerre et la prédation comme moyen de développement commercial : ce lion provient du port du Pirée, en Grèce d’où il a été rapporté en 1687 par Francesco Morosini, futur doge. Le lion a été sculpté vers 360 av. J.-C., et il porte sur les épaules et les flancs de longues inscriptions runiques qui serpentent, et qui ont été gravées par des Vikings dans la seconde moitié du XIe siècle, probablement des mercenaires au service de l’empereur byzantin (les Varègues). Cliché : Annick Peters-Custot.

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