Occuper – être occupé

Droit, pratiques et expériences

L’étude, à l’échelle européenne, des occupations militaires constitue un champ historique récent. Les cadres de l’occupation, en temps de guerre ou en dehors du temps de guerre, résultent d’un long processus de définition et d’accumulation d’usages juridiques. L’occupation doit être saisie en relation avec les notions connexes d’annexion et d’administration internationale. Il s’agit d’analyser les enjeux, les objectifs, les pratiques, mais aussi le ressenti et la mémoire d’occupation. Les relations entre occupants et occupés, civils et militaires, font émerger des cultures spécifiques.

Les occupations, comme temps limité de transition, soulèvent des questions de souveraineté, d’identité et de circulations des individus. Elles ont des implications militaires, politiques, juridiques, économiques ainsi que sociales et culturelles particulières. Les régimes d’occupation suscitent un large spectre de réactions qui se situent entre collaboration, accommodement et résistance. Les occupations en Europe invitent à la comparaison, à l’analyse des transferts de pratiques, d’expériences et des modes de représentation : dans  l’Europe napoléonienne comme dans celle du concert des nations, des conflits mondiaux et des après-guerres.

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Démonstration du fonctionnement d’un pistolet mitrailleur Sten dans le maquis de Haute-Loire. Service historique de la Défense, Vincennes, fonds du comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale (SHD/DE, 2007 ZC 18/1). Source&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=265&titre=titres-homologations-et-services-pour-faits-de-resistance" target="_blank">Mémoire des hommes</a>
Démonstration du fonctionnement d’un pistolet mitrailleur Sten dans le maquis de Haute-Loire. Service historique de la Défense, Vincennes, fonds du comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale (SHD/DE, 2007 ZC 18/1). Source : Mémoire des hommes
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