L’amphithéâtre antique d’Arles, plus communément appelé « les arènes d’Arles », est le plus important vestige du passé gallo-romain de la ville. Il est daté de la fin du Ier siècle et reprend le modèle du Colisée achevé à Rome en 80. Cette vue en montre le côté Est.
Originellement, l’amphithéâtre comptait deux séries de soixante arcades superposées et un attique, aujourd’hui disparu, se trouvait au-dessus de ces deux niveaux. Durant les périodes médiévale et moderne, l’amphithéâtre a été fortifié puis transformé en un quartier d’habitation qui comptait plus de deux-cents maisons au début du xixe siècle.
Le dégagement de l’édifice a été entrepris dans les années 1820, notamment sous l’impulsion de Guillaume Michel Jérôme Meiffren de Laugier (1772-1843), maire de la ville de 1824 à 1830. Par la suite, plusieurs campagnes de restauration se sont succédé durant le xixe siècle. Au cours de ces restaurations, les vestiges de l’édifice antique ont été entièrement dégagés à l’exception de trois des quatre tours médiévales placées au-dessus des entrées principales. Sur cette vue, on peut reconnaitre la tour et l’entrée se trouvant à l’Est du bâtiment.
Sur cette photographie, bien que l’édifice soit libéré des ajouts médiévaux et modernes et en partie restauré, il apparait encore imparfaitement consolidé : ce qui semble être un étai apparaît à travers une des arcades du second niveau. L’apparence actuelle de l’édifice diffère de celle visible sur cette image, notamment du fait de la dernière grande campagne de restauration lancée au début des années 2000.

Informations
Arles - extérieur des arènes
non identifié