Cette photographie montre une rue de Biskra – d’après le titre de la plaque – dans laquelle six Ouled Naïl posent. Au sujet de ce cliché nous nous permettons de retranscrire ici un extrait issu d’une publication parmi beaucoup d’autres,parues au cours de la seconde moitié du xixe siècle ; celles-ci sont subordonnées au contexte éminemment colonial et politique de la France.
« Il nous restait à voir une des plus célèbres curiosités de Biskra, la danse des odalisques du désert, des Ouled Naïl. On appelle ainsi des femmes de la tribu saharienne de ce nom qui viennent passer quelques années à Biskra et dans les oasis voisines pour s’y amasser, en pratiquant l’équivoque métier de danseuses, une dot avec laquelle elles trouvent ensuite facilement à se marier dans leur pays. MM. Les officiers nous conduisirent dans un des meilleurs cafés arabes de Biskra, et pendant que nous prenions la demi-tasse, deux danseuses arrivèrent. L’une s’assit sur un banc, et refusa de montrer ses talents chorégraphiques […] » (Lucien Lanier, 1884).
Informations
Femmes de la tribu de Biskra, Ouled-Naïl
non identifié