Cette photographie offre un remarquable exemple d'architecture et de décor arabe : la porte, inscrite dans un arc outrepassé (dont l'arc est plus ample qu'un demi-cercle, dit aussi "arc en fer à cheval") semble être en bois piqueté de clous qui forment des motifs complexes. Elle comporte quatre anneaux en métal. Le décor s'organise en huit registres (huit bandeaux) répétant des motifs géométriques. Chaque registre est séparé par une ligne de clous. Au troisième registre, on distingue d'ailleurs un motif d'arc outrepassé, à la manière d'une mise en abyme. Les piédroits et les écoinçons en haut, de chaque côté de l'arc sont également décorés en bas relief, de même que les pilastres qui l'encadrent. Sur l'un deux, on distingue le numéro 27, mais nous ne savons malheureusement pas de quelle rue, ni de quelle ville. Devant est assise une personne d'un certain âge (on distingue une canne près d'elle), dont seuls les yeux sont visibles, qui regarde le photographe.
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Porte arabe
non identifié