Gabrielle ABBE

Docteure en histoire contemporaine des relations internationales de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Gabrielle Abbe a consacré sa thèse au patrimoine khmer à l’époque coloniale et au Service des arts cambodgiens créé par George Groslier (1917-1945). Ses travaux portent sur les institutions muséales, le patrimoine artistique et l’archéologie dans le champ des relations internationales.

Elle a codirigé avec Mathieu Jestin, un numéro spécial du Bulletin de lInstitut Pierre Renouvin (no 46, automne 2017) consacré à « Larchéologie à laune des relations internationales », et a notamment publié : « Le développement des arts au Cambodge à lépoque coloniale : George Groslier et lÉcole des arts cambodgiens (1917-1945) », Udaya, Journal of Khmer Studies, 12, 2014 ; « Éléments pour lhistoire du musée de Phnom Penh », Siksacakr, Revue du Centre détudes khmères, nos 12-13 (2010-2011) ; « Donner à voir les arts khmers. La Direction des arts cambodgiens, organisme de propagande des arts khmers, 1920-1945 », Bulletin de l’IPR, no 34, automne 2011 ; « “Decadence” and Revival in Cambodian Arts : the Civilising Vision of George Groslier », dans « Rebirthing » Angkor ? Heritage between Decadence, Decay, Revival and the Mission to Civilize, Heidelberg, 2012.

Gabrielle Abbe enseigne l’histoire de l’art asiatique à l’École du Louvre et travaille actuellement pour le service des éditions de l’École française d’Extrême-Orient.